Le directeur général du groupe affirme dans le Figaro que l'usine angevine perd 10 millions d'euros chaque année.
Alors que plusieurs pistes de reprise sont à l'étude pour le site angevin, le directeur général du groupe français de technologies Technicolor, Frédéric Rose, a révélé jeudi dans le quotidien Le Figaro que son usine d'Angers, dont la fermeture a été actée, perdait dix millions d'euros par an.
"Dès 2008, je m'étais engagé à conserver l'usine d'Angers pendant trois ans. Nous perdons 10 millions d'euros sur cette usine", a-t-il dit. Quatre pistes sont à l'étude pour assurer un avenir industriel au site d'Angers, le dernier de Technicolor en Europe, reconverti ces dernières années dans la fabrication de décodeurs numériques, et préserver un maximum de ses 350 emplois.
"J'avais prévenu les pouvoirs publics que la baisse des droits de douane sur ces produits (les décodeurs) ruinerait la possibilité de les produire en France", a explique M. Rose, précisant que "le but (était) de ne plus perdre d'argent dans les décodeurs en 2012".