Comme "un chagrin d'amour"

Jean-Claude Antonini renonce à son mandat de maire d'Angers

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Comme "un chagrin d'amour"

Au moment où il remet son mandat de maire, Jean-Claude Antonini se livre à quelques propos personnels.

Des propos très personnels sur sa décision de laisser son mandat de maire d'Angers au moment du dernier conseil municipal. Comme "un chagrin d'amour" dit-il.

C'est le socialiste Frédéric Beaste, agé de 41 ans, qui lui succède.

Jusqu'alors adjoint aux quartiers d'Angers, M. Béatse -qui avait été désigné comme le dauphin de M. Antonini- était le seul candidat, la minorité municipale ayant choisi de ne pas en présenter.

Frédéric Béatse a été élu par 38 voix sur 57 suffrages exprimés, au terme d'un vote précédé de deux démissions au sein de la majorité municipale et marqué par 18 bulletins nuls et une voix à Romain Laveau (EELV), traduisant le malaise suscité par le départ précipité de Jean-Claude Antonini.

Frédéric Béatse, ancien responsable syndical étudiant d'Angers (Unef), est vice-président de la communauté d'agglomération, mais aussi du conseil régional (président de la commission santé, solidarité, égalité).

Jean-Claude Antonini, 71 ans, maire PS d'Angers depuis 1998, avait annoncé dans une lettre qu'il démissionnait de son mandat, un an après avoir annoncé qu'il souffrait d'un cancer.

Sa démission a été considérée par l'opposition comme une stratégie politique visant à mettre en place avant la fin de son mandat son successeur à la tête de la mairie alors qu'au sein du parti socialiste deux candidats se déchiraient pour la succession, Frédéric Béatse, et un autre adjoint, Jean-Luc Rotureau (urbanisme et logement).

M. Antonini, qui conserve la présidence de la communauté d'agglomération Angers Loire Métropole, avait succédé en 1998, en cours de mandat, à Jean Monnier (divers gauche). Il a été réélu deux fois.

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