Après la période de grand froid vient le dégel, la circulation des camions est restreinte
Avec -10, -15 degrés par endroits, le gel est entré en profondeur sous les chaussée. Pour les routes "modernes" pas de soucis, pour les autres, le dégel met en péril le bon état des chaussées.
Le dégel s'accompagne des traditionnelles "barrières de dégel" pour les poids-lourds. Une interdiction temporaire de circulation sur certains itinéraires les plus fragiles. Une mesure de mise en sécurité de la route qui risquerait de se dégrader très rapidement. Sous le bitume le sol en dégelant se transforme en boue qui ne supporte plus la charge des camions. En devenant mou le sous sol ne porte plus le bitume, qui, en se dégradant va occasionner l'apparition de "nids de poules".
En Maine-et-Loire et en Vendée, les autorités départementales ont pris des arrêtés d'interdiction pour les poids lourds. Selon les axes ces interdictions concernent les véhicules de plus de 7,5 tonnes ou 12 tonnes. Le but : éviter des dépenses de réfection considérables ! De 500 000 à un million d'euros le kilomètre de route à reconstruire.
Des dérogations sont accordées pour les transports en commun, les véhicules d'urgence. Pour les situations particulières les transporteurs peuvent contacter le 02 51 44 40 99 pour des demandes de dérogation en Vendée.
Dans les deux départements les barrières de dégel pourraient être levées sous 8 à 10 jours en fonction de l'état des chaussées. En Maine-et-Loire, 3 900 km de routes sont considérées comme fragiles. Le département de la Vendée publie une carte, régulièrement remise à jour, des itinéraires interdits aux poids-lourds selon leur tonnage.