Depuis le 1er janvier dernier, de nouvelles normes sont imposées aux éleveurs par la Commission Européenne.
Nouvelles normes européennes pour les poulaillers
Depuis le 1er janvier 2012, la réglementation européenne impose de nouvelles normes visant à améliorer le bien-être des poules d'élevage
Cette directive vise à améliorer les conditions d'élevage des gallinacés en obligeant les producteurs à mettre leurs installations aux normes.
L'Union entend assurer l'hygiène et le bien-être de l'animal, tout en rationnalisant la gestion et la protection des ressources en eau et en renforçant la préservation de la nature et du paysage.
Plus d'espace pour les poules pondeuses
Ces nouvelles normes sont le résultat de l'application cette année de la directive européenne sur la protection des poules pondeuses votées en 1999.
La principale évolution du texte concerne l'espace dans lequel vivent les poules élevées en batterie. Celles-ci disposaient d'un espace de 550 cm² par groupe de 4 poules, il est désormais de 750 cm², soit 50 cm² de plus par individu.
Cet "élargissement" est ainsi censé améliorer la production industrielle des oeufs, la Commission Européenne estimant qu'une poule pondeuse sur sept élevée en UE ne l'est pas dans des conditions staisfaisantes.
La France parmi les mauvais élèves de l'UE
La France fait partie d'un groupe de quatorze pays - Belgique, Bulgarie, Chypre, Espagne, grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Pays-Bas, Pologne, Portugal et Roumanie -accusés par Bruxelles de ne pas avoir appliqué la directive pour le bien-être des poules pondeuses.
Pour ce qui est de l'hexagone, un grand nombre d'éleveurs ont réalisé des investissements conséquents pour se mettre aux normes et abondent dans le sens des nouvelles règles européennes. L'ajout de litières, perchoirs, nichoirs et parfois même de limes à ongles a ainsi été largement réalisé.
Comme chez cet éleveur de la région que France 3 Pays de la Loire a rencontré.
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Des voix s'élèvent au sein de la Commission pour dénoncer également le problème du déséquilibre de la concurrence entre les éleveurs qui ont réalisés les modifications nécessaires au respect de la directive et les autres.