Le contrat de redynamisation du site de défense de Laval (ex 42ème RT) a été signé ce mardi
A Laval (Mayenne), l'ancien site militaire occupé jusqu'en 2011 par le 42ème régiment de Transmission sera reconverti, et le financement de cette reconversion vient d'être signé entre l'Etat et les collectivités locales.
Le projet de reconversion du site (avec notamment la création d'une Cité de la réalité virtuelle) se monte à 59 millions d'euros.
Eric Pilloton, préfet de la Mayenne, Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de la Loire, Jean Arthuis, président du Conseil général et Guillaume Garot, maire de Laval et président de Laval Agglomération ont signé ce mardi 3 janvier le contrat de redynamisation du site de défense de Laval.
Le projet, qui se monte à 59 millions d'euros, est financé à hauteur de 67% par les collectivités locales, dont 15 millions d'euros par l'agglomération et près de 5 millions d'euros par la Ville de Laval.
"Un morceau de la ville du XXIème siècle"
Dans un communiqué, Guillaume Garot se félicite de cette signature :
"Cette signature est l'aboutissement de plus de trois ans de travail au service de l'intérêt général. Malgré les divergences initiales, nous avons su nous rassembler pour transformer ce coup dur (je rappelle que cette décision a entraîné la suppression de 1 000 emplois civils et militaires) en opportunité. Nous n'avons jamais fait œuvre de fatalisme," écrit le maire de Laval.
Faisant référence aux projets définis par le contrat, à savoir le pôle régional de formation santé-social, la Cité de la Réalité Virtuelle, 700 logements attractifs, le regroupement des services publics de l'emploi, un espace évènementiel sportif et culturel, Guillaume Garot a indiqué que la ville était "d'ores et déjà dans l'action".
"D'ici 10 à 15 ans, le "quartier de la transmission" deviendra un morceau de la ville du XXIe siècle, du département du XXIe siècle, de la région du XXIe siècle... Ce nouveau quartier, ouvert sur la ville, sera fondé sur l'innovation, le développement durable et la qualité de vie", conclut Guillaume Garot