Les dernières 24 heures de Marina

Un bain froid, des coups sur la tête, du vinaigre et du gros sel en guise de souper... et une nuit enfermée dans la cave à demi-nue, voilà le sordide résumé des derniers instants de Marina.

La cour d'assises de la Sarthe a entendu mardi les témoignages des enquêteurs et du médecin légiste.

A l'écoute de ces terribles heures qui vont précéder la mort de Marina, ce qui frappe le plus, c'est la banalité des gestes accomplis par le couple Sabatier. La banalité des violences et le quotidien des deux parents qui continuent leur vie comme si rien ne s'était passé.

Ce qui a tué Marina ressemble au coup de trop, un parmi tant d'autres reçus par la petite fille pendant 6 ans de calvaire.

Eric Sabatier : "Ce soir-là, je lui donne une claque, sa tête cogne contre la baignoire. A ce moment là, je suis vraiment énervé. Marina se redresse. Je lui repose une question, elle me dit qu'elle n'a pas envie de répondre. Je me redresse, je la prends par la poitrine et je la plonge dans l'eau. Puis, ma femme rentre et me dit que l'apéritif est servi."

Marina finira par mourir d'une hémorragie interne consécutive à cette claque et à ce choc contre la baignoire. Son père cachera alors le corps dans un entrepôt des MMA dont il a l'accès grâce à son métier de déménageur, non sans l'avoir enseveli sous du béton dans une malle. Puis viendra le scénario macabre de l'enlèvement imaginé par les deux bourreaux qui se conclura par leur arrestation.
 


Aujourd'hui, place à l'expertise médico-légale et au récit de la garde à vue d'Éric Sabatier et Virginie Darras. Le procès se poursuit jusqu'à jeudi soir avant de céder la place aux réquisitoires et plaidoiries des avocats…

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