Un gendarme de 42 ans s'est suicidé dans l'enceinte de la brigade de gendarmerie de Longué-Jumelles
Un gendarme de 42 ans s'est tiré une balle dans la tête avec son arme de service dans l'enceinte de la brigade de gendarmerie de Longué, au sud-est d'Angers (Maine-et-Loire), a-t-on appris ce mardi auprès des gendarmes.
Le drame, révélé par le Courrier de l'Ouest, survenu samedi matin (dans un local technique de la brigade où le militaire s'est isolé après un échange de début de journée avec les autres gendarmes de permanence. Il n'a laissé aucun élément permettant d'expliquer son acte.
Père de deux enfants
Marié, père de deux enfants, cet adjudant était en poste depuis 2008 à Longué.
Chef-adjoint de la brigade qui comprend 10 gendarmes, il en assurait depuis quelques semaines le commandement par intérim.
Son propre supérieur avait en effet été sollicité pour prendre, par intérim, le commandement de la communauté de brigades.
Pour Denis Aubert, le commandant en second du groupement de gendarmerie de Maine-et-Loire, le gendarme n'était pas en situation de surmenage et voulait progresser.
Il avait exprimé le souhait de s'inscrire au concours d'officier.
"C'était un militaire expérimenté, un meneur d'hommes qui avait les pieds sur terre et aimait particulièrement son métier".
Le gendarme, qui était inscrit au prochain tableau d'avancement, avait été en poste en Guadeloupe, dans un contexte de responsabilité "beaucoup plus important et bien plus violent", a souligné son responsable.
La brigade, a dit l'officier, connaît un bon niveau d'activité et une bonne ambiance.
C'est aussi un casernement de qualité. "Il n'y a pas eu de signal d'alerte. Ce suicide provoque une grosse émotion naturellement", a ajouté le commandant Aubert.
Il y a eu 24 suicides de gendarmes en 2011 en France et huit depuis le début de 2012.