Marion Bouchard : son compagnon sarthois déféré

Le jeune Sarthois, soupçonné du meurtre de sa compagne Marion Bouchard, est sorti de garde à vue cet après-midi

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Dijon (21) : Corps de Marion retrouvé

Le corps de Marion Bouchard a été retrouvé ce matin à Dijon. Son compagnon Fabien a été interpellé hier en région parisienne. Il a avoué avoir étranglé Marion.

Le compagnon de Marion Bouchard, Fabien Souvigné, 23ans, originaire de Roëzé sur Sarthe, a avoué avoir étranglé la jeune serveuse de 21 ans au cours d’une dispute. Il a vécu « plusieurs jours » au côté du cadavre, selon Eric Lallemement, procureur de la République.

Fabien Souvigné est actuellement déféré devant un juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dijon.

« Les faits de violence se seraient déroulés dans la nuit du 15 au 16 janvier dernier au cours d’une querelle » a-t-il ajouté.

Le magistrat a précisé que le corps de la jeune femme a été retrouvé « en morceaux », confirmant une information en ligne du quotidien Le Bien Public.

         Le meurtrier présumé, placé en garde à vue, a déclaré « avoir transporté le corps dans un caddie, la nuit ». Il « a pris la fuite et errait depuis le 10 Février ». Les enquêteurs de la Police Judiciaire de Dijon l’ont interpellé en région parisienne à Gennevilliers.

         Marion avait été portée disparue le 8 février par ses parents, inquiets d’être sans nouvelles de leur fille depuis 15 jours. Une information judiciaire pour « détention arbitraire, enlèvement et séquestration » avait été ouverte par le parquet de Dijon après cette disparition, ainsi que celle de son compagnon, quelques jours plus tard.

« Aucune trace de violence » n’avait été relevée par les enquêteurs au domicile du couple. Les policiers avaient retrouvé le portable de Marion, ses papiers d’identité et sa carte bancaire, ce qui corroborait la thèse d’une disparition inquiétante.

C'est à proximité d'entrepôts désaffectés et des voies ferrées, que le corps de Marion a été retrouvé vers 8 heures, jeudi 1er mars

A la hauteur du numéro 34 sur l'Avenue de Stalingrad à Dijon se trouvent les entrepôts désaffectés (images France 3 Bourgogne)