A l'instar des autres régions de France, les 5 départements des Pays de la Loire voient le prix de l'essence exploser.
Certains craignent de voir le prix du litre de sans plomb atteindre les deux euros et il semble que les Pays de la Loire soient bientôt concernés, avec actuellement un record régional établi sur l'Ile d'Yeu à 1,971 euros (!)...
Cette hausse fait mal au porte-monnaie de l'ensemble des habitants des Pays de la Loire.
Bien que l'explosion du prix de l'essence se ressente moins dans certaines zones, l'augmentation est générale et ne semble pas prête de s'arrêter.
Et des cinq départements de la région, c'est la Loire-Atlantique qui est en moyenne la plus impactée. A Nantes et autour de Clisson, le litre dépasse allègrement les 1,60 euro, avec il y a quelques jours une pointe à 1,80 euro.
Mais c'est l'Ile d'Yeu en Vendée et son unique station essence qui décrochent la palme régionale avec un litre qui flirte avec les deux euros.
Tensions géopolitiques et faiblesse de l'euro
Deux raisons expliquent cette hausse impressionnante : premièrement, certaines tensions géopolitiques refont surface dans des zones stratégiques de la production de pétrole (Iran, Nigeria). Deuxièmement, l'affaiblissement de l'euro par rapport au dollar renchérit les prix d'achat du brut.
Les candidats à la présidentielle multiplient les annonces
Le thème de l'essence s'est donc logiquement invité dans la campagne présidentielle, François Hollande déclarant au cours de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2 qu'il gèlerait les prix pendant trois mois (comme l'avait fait en 1990 le gouvernement Bérégovoy suite à l'invasion par l'Irak du Koweït, s'appuyant sur le code du Commerce).
De son côté Nicolas Sarkozy a refusé toute modification de la fiscalité pétrolière et tout blocage de prix. Marine Le Pen quant à elle promet de réduire la TICPE de 20 pour cent, faisant baisser le prix au litre de quinze centimes.
Alors qu'une étude présentée par la Fédération nationale des associations d'usagers des transports révélait que circuler en voiture coûte trois fois plus cher que d'utiliser les transports en commun (25 centimes par kilomètre contre 9), il est peut être temps pour beaucoup d'automobilistes de changer leurs habitudes. Et de faire respirer leur porte-monnaie.