C'est ce mercredi que la Cour d'Appel de Versailles doit rendre son verdict dans l'affaire de la passerelle effondrée.
En première instance, en février 2008, les deux cadres avaient été relaxés, comme les six autres personnes physiques poursuivies dans l'affaire.
Seules avaient été condamnées, en tant que personne morale, les Chantiers et leur sous-traitant Endel.
Avait été prononcée contre chacun une amende de 177.500 euros.
En appel, l'amende avait été portée à 225.000 euros.
La confirmation des peines prononcées à l'encontre d'Etienne Lamock, coordonnateur
d'ouvrage, et Christophe Pierrard, ancien responsable de la logistique, par la cour d'appel de Rennes, soit deux ans de prison avec sursis et dix-mois de prison avec sursis, a été requise par le parquet général en octobre dernier.
Le 15 novembre 2003, l'effondrement de la passerelle, qui reliait au quai le paquebot
géant en cale sèche aux Chantiers à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), avait provoqué la chute de 45 visiteurs et employés d'une hauteur de 18 mètres. Seize sont morts, 29 autres ont été blessés.