Willy Bernard condamné hier en appel a décidé de se pourvoir en cassation
La cour d'appel d'Angers l'a condamné hier à deux ans de prison avec sursis, 200 000 euros d'amende et 5 ans d'interdiction de gérer. L'ancien président du SCO d'Angers conteste plusieurs irrégularités au cours de la procédure.
L'ancien président du SCO d'Angers (L2) Willy Bernard, condamné mardi en appel à Angers à deux ans d'emprisonnement avec sursis pour abus de biens sociaux, abus de crédit et faux et usage de faux, selon son avocat.
Me Aurélien Hamelle s'appuie notamment sur le fait que les juges, selon lui, ont tenu compte, pour leur verdict, d'éléments contenus dans les auditions de garde à vue de son client, alors qu'elles avaient été annulées.
La cour d'appel d'Angers a confirmé mardi les peines de deux ans de prison avec sursis, de cinq ans d'interdiction de gérer une entreprise et de 200.000 euros d'amende que le tribunal correctionnel d'Angers avait prononcées en juin dernier à l'encontre de M. Bernard.
Celui-ci a, en revanche, été relaxé partiellement pour l'un des motifs des poursuites pour faux, concernant le PV d'une assemblée générale.
Willy Bernard, chef d'entreprise de 33 ans, patron de NextGeneration, une société spécialisée dans le photovoltaïque, avait été reconnu coupable le 1er juin dernier de sept infractions financières, commises entre 2008 et 2011, pour un total de 1,2 million d'euros dont 700.000 ont déjà été remboursés.