Toute la semaine, France 3 Pays de la Loire a mis à l'honneur huit lycéens qui lui ont écrit et proposé quatre sujets.
Marie, Margaux, Mathilde, Flavie, Victor, Romane, Pierre et Juliette sont lycéens à Saint-Stanislas à Nantes. Pour leurs reportages, ils ont travaillé en collaboration avec Olivier Quentin, journaliste-rédacteur, Eric Bellamy, preneur de son et Dominique Boutmin, monteur.
Ce travail collaboratif s'est fait à l'occasion de la Semaine de la Presse à l'Ecole :
Le portrait de Delphine Cossais par Mathilde Sigalas et Flavie Perrier :
Le portrait d'Anaïs Desportes, jeune lycéenne de Rezé qui a créé une association d'échange culturel avec des enfants sahraouis.
Le portrait de Tanguy Le Calvé, lycéen et champion de France de jeu de Go. Reportage réalisé par Victor Vilette et Romane Delavaud :
Ciné-Vaillant, cinéma associatif de Vertou, propose chaque semaine des projections de films à tarifs très réduits, par Pierre Fournier et Juliette Robreau-Milet
Interview de Mathilde Sigalas et Flavie Perrier, lycéennes :
Quelle a été l'idée/l'envie de départ ?
Mathilde Sigalas : Lorsque Mr Alliot (le prof, NDLR) nous a proposé de participer à ce projet, il nous a donné un exemple d'un sujet qui concernait un artiste. Je connaissais une artiste sur laquelle un reportage serait intéressant par son travail et sa personnalité donc nous l'avons contacté et avons pu réaliser ce projet avec elle.
Flavie Perrier : Au début j'avais vraiment envie de faire un projet avec des professionnels, voir à quoi un reportage ressemblait, vue de l'intérieur. Et chaque étape a été intéressante, mais surtout magique.
Comment avez-vous travaillé ?
MS : Nous avons propos à Delphine Cossais l'idée de faire un reportage avec elle. Elle a tout de suite accepté donc nous avons échangé de nombreux emails et nous sommes allées la rencontrer afin d'obtenir le maximum d'informations et d'images propices au journaliste pour valider ou non le sujet.
FP : C'était vraiment un travail d'équipe. Avec Mathilde, nous nous sommes rendues sur les lieux, avons pris des photos pour imaginer le reportage et montrer ce qui nous semblait le plus important. À chaque étape, Olivier Quentin (le journaliste de notre rédaction) nous donnait son avis, il nous conseillait. Et on s'entrainait en cours avec nos profs.
Quelles ont été vos principales difficultés ?
MS : Je pense que nos principales difficultés ont été de retranscrire tout ce que nous savions pour convaincre Monsieur Quentin et établir un lien entre l'artiste, nous et France 3.
FP : La principale difficulté a été au moment du montage, on avait tourné tellement de plans, que l'on n'arrivait pas à choisir, et puis surtout pour écrire le texte, avec des phrases courtes et pas trop littéraires, comme on en a l'habitude.
Quel enseignement tirez-vous de cette expérience ?
MS : Cette expérience a permis une première approche de l'univers professionnel. Toute la préparation du projet a été très formatrice.
Je ne pense pas que ce soit un enseignement que cette expérience nous a fait connaître mais un enrichissement autant personnel que partagé.
FP : Je pense que c'est une expérience importante, car certain d'entre nous se dirigent vers ce métier. C'est un peu comme un stage d'observation, mais en mieux !
Voyez-vous différemment le métier de journaliste ?
MS : Oui, même si le métier de journaliste ne m'est pas inconnu puisque je me suis déjà beaucoup renseignée dessus, je ne m'attendais pas à ce qu'un reportage de deux minutes prenne autant de temps à organiser et réaliser.
FP : Oui, je vois un peu différemment le métier de journaliste, je ne pensais pas qu'il participait entièrement à toutes les étapes, et surtout qu'il y avait autant d'attente. Mais quand on voit le résultat, ça vaut le coup.