Les procès contre les gérants de camping se multiplient en Vendée.
Le camping le Tropicana, de Saint-Jean-de-Monts, a valeur de symbole dans cette démarche, car c'est l'un des premiers grands procès à opposer propriétaires de résidences de loisirs et gérants de camping.
Le camping Le Tropicana fait appel de l'ordonnance de référé rendue par le Président du Tribunal de grande instance des Sables d'Olonne le 6 février 2012. Cette ordonnance avait interdit au camping, sous peine d'une astreinte de 1000 Euros par infraction, d'obliger les résidents à passer par les services rémunérés du camping pour louer leur mobil homes, ou lors de la revente.
Le Tropicana n'a en revanche pas fait appel de la disposition qui jugeait contraire à la dignité humaine, le port d'un bracelet serti dont le port était obligatoire pour les vacanciers lors de leur arrivée au camping.
La décision du 6 février du Juge des sables d'Olonne est donc devenue définitive en ce qu'elle déclare contraire à la Constitution et à la dignité humaine le marquage des vacanciers par un bracelet inamovible durant leur séjour dans un camping.
L'audience devant la Cour d'appel de POITIERS a lieu cet après-midi à 14 heures.