Plusieurs syndicats appellent à un rassemblement unitaire mercredi 29 février contre l'austérité
La semaine prochaine, la Confédération Européenne des Syndicats (la CES) appelle à une journée d'action européenne contre le nouveau traité qui va imposer en Europe de nouvelles règles de discipline budgétaire.
Dans ce cadre, en Vendée, la CGT, la CFDT, l'UNSA, la FSU, et Solidaires appellent à un rassemblement devant la Préfecture de la Roche-sur-Yon mercredi 29 février à 10h30.
Dans un communiqué, les organisations syndicales vendéennes s'opposent à l'austérité :
"En France et en Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. Le pouvoir d’achat est fortement amputé. Les inégalités se creusent. L’adoption de la TVA « sociale » ne ferait qu’aggraver la situation.
Les solutions à la crise systémique du capitalisme financiarisé ne sauraient se réduire à une cure d’austérité faisant fi des droits économiques et sociaux, des libertés démocratiques et conduisant à l'insécurité sociale.
Comme les autres droits, le droit au travail et à un revenu décent doit être effectif", explique le communiqué.
Et de poursuivre : "On est désormais en Grèce au septième « Mémorandum » d’austérité, après que les six premiers aient fait preuve d’une totale inefficacité ! Ils épargnent les privilégiés, protègent les intérêts des actionnaires et des banques.
On assiste notamment au Portugal, en Irlande, en Italie, en Espagne, en Roumanie à l’application de cette même austérité draconienne qui enfonce les économies dans une récession toujours plus profonde.
Le nouveau traité européen projeté ne fait que stipuler : austérité et « discipline » budgétaire. Un contrôle et des sanctions par la Cour de Justice européenne des gouvernements qui ne se plieront pas à ce pacte sont prévus.
Au mépris de la démocratie et de la souveraineté des peuples, ce nouveau Pacte budgétaire condamnerait l’Europe à l’austérité permanente.
C’est un moyen de restreindre les résultats des actions et négociations sociales, d’imposer des baisses de salaires, d’affaiblir la protection sociale, le droit de grève, de privatiser les services publics.", affirment les syndicats dans leur communiqué.