Le socialiste Michel Ménard préside le groupe de la majorité au conseil départemental de Loire-Atlantique. Il est désormais candidat à la succession de Philippe Grosvalet qui, il y a quelques jours, a annoncé qu'il jetait l'éponge. Michel Ménard était dans la confidence.
Il se dit "confiant et serein" parce "qu'il bien préparé sa candidature". Michel Ménard savait depuis plusieurs semaines que le président sortant, Philippe Grosvalet, ne se représenterait pas. Et c'est ensemble qu'il ont travaillé à l'union de la gauche. Philippe Grosvalet "a pris la décision d'arrêter parce que la situation est bonne" affirme Michel Ménard. "Beaucoup de communes ont basculé à gauche aux Municipales, le bilan est bon et le projet nous l'avons écrit ensemble". S'il est élu, le candidat de la gauche affirme qu'il continuera à travailler collectivement, comme le président sortant.
Le département peut rester à gauche
Il estime donc que les conditions sont réunies pour que le département reste à gauche. Réponse à Gatien Meunier, le leader de l'opposition qui affirmait il y a quelques jours que le président sortant craignait une défaite. Le département de la Loire-Atlantique est le seul département de la région aux mains de la gauche.
Un parcours similaire à celui du président sortant
"Mon parcours politique, il ressemble à celui de Philippe Grosvalet", affirme Michel Ménard. Un homme issu d'un milieu modeste, qui s'intéresse à l'éducation populaire et grimpe les échelons du parti socialiste.
Michel Ménard est né en Mayenne il y a 60 ans. Fils d'agriculteur, il arrive à Nantes à 20 ans pour passer le concours de l'école normale et devenir instituteur. Il a d'abord été élu conseiller municipal à Nantes en 1995 puis élu au département en 2001. En 2007, il devient même député, le temps d'un mandat sur la 5e circonscription de loire Atlantique. "Elle englobe tout le quart nord-est du département, des communes rurales", dit-il, un ancrage qu'il compte bien cultiver pendant la campagne. Il aime aussi à souligner qu'il est de la gauche écologiste, lui qui a manifesté contre une centrale nucléaire à Plogoff.
En campagne
Le projet n'est pas encore complétement bouclé mais il y aura quelques propositions fortes comme un revenu pour les jeunes ou encore un droit à l'interpellation citoyenne. Côté candidats, un tiers du PS, un tiers des autres forces de gauche et un tiers de société civile. Pour la campagne électorale, il espère des réunions en plein air.