Dans la nuit du 6 au 7 avril 2004, le petit Jonathan Coulom était enlevé dans un centre de colonies de vacances à Saint Brévin les Pins, en Loire Atlantique. Son corps ligoté avait été retrouvé six semaines plus tard. Tout juste 14 ans après, un appel à témoins va être lancé par la gendarmerie.
16 000 actes, 2 000 analyses génétiques, 600 scellés... Un dossier hors normes qui reste toujours une énigme.
L'assassin du petit Jonathan, 11 ans, n'a jamais été identifié, malgré des moyens d'enquête exceptionnels. Jusqu'en 2012, douze enquêteurs travaillaient à plein temps sur cette affaire à Saint-Nazaire.
Depuis, les effectifs ont été réduits autour de Mickaël Lecointre, directeur d'enquête à la section de Recherches de la gendarmerie de Rennes, qui explore régulièrement de nouvelles pistes.
Un appel à témoins va officiellement être lancé par la gendarmerie ce vendredi 6 avril à la faveur d'un élément nouveau. Un numéro de téléphone dédié va également être mis en place.
On ignore encore pour le moment de quel élément nouveau disposent les enquêteurs. La gendarmerie a prévu une communication officielle ce vendredi.