Entendu par les enquêteurs le 6 avril 2017 à propose de la nuit du meurtre de la famille Troadec, Hubert Caouissin confirme le caractère non prémédité de son acte. "Coopératif", il a répété que sa compagne avait eu un rôle minimal dans la dissimulation des corps.
Dans les témoignages d'Hubert Caouissin, on peut reconnaître une certaine constance. Le beau-frère de Pascal Troadec et assassin présumé de cette famille résidant à Orvault, entendu pendant six heures par les enquêteurs, a confirmé les déclarations de sa garde à vue. Non, la tuerie qu'il perpétrée au domicile des Troadec n'était pas préparée. Non, sa compagne, Lydie Troadec, ne l'a jamais assisté pour nettoyer les preuves dans la maison.
L'interrogatoire s'est concentré sur la probable nuit du meurtre, le 16 février 2017 au domicile des Troadec. Selon la défense du mis en cause, celui-ci s'est montré coopératif, avait "envie de parler" aux enquêteurs. Néanmoins, il n'aurait textuellement exprimé aucun remord quant à son acte.
Pas de préméditation
Pendant de longues heures, il a maintenu la thèse selon laquelle il s'était rendu à Orvault le 16 février dans le but d'espionner la famille. La bagarre avec son beau-frère, le meurtre non prémédité des parents puis, dans un second temps, des enfants endormis ... Tous ces détails de la version des faits d'Hubert Caoussin, déjà mis en doute par les enquêteurs, ont été confirmés par l'intéressé.
L'homme a de même martelé que sa compagne ne l'avait pas assisté à Orvault. Elle serait seulement intervenue pour nettoyer et déplacer la voiture de Sébastien Troadec à Saint-Nazaire, véhicule qui servit à déplacer les corps. Lydie Troadec est entendue le 6 avril à 14 heures.
Pour l'instant, le mobile - une histoire d'héritage familial de pièces d'or - n'a pas été évoqué par les enquêteurs. Hubert Troadec sera à nouveau entendu dans les prochaines semaines.