A 71 ans, Louis Simmoneau, le maire de Ruffigné, avait décidé de jeter l'éponge. Mais, faute de successeur, il a choisi de se représenter à la mairie de cette petite commune proche de Chateraubriant, dans le nord de la Loire-Atlantique.
"Je suis déçu de ne pas avoir de collègues à me succéder. J’aurais aimé qu’un adjoint ou un conseiller prenne la place", nous confiait le maire de Ruffigné en début de semaine. A 71 ans et après deux mandats, le maire, un peu dépité, ne souhaitait pas se présenter.Finalement, faute de successeur, il se porte candidat à sa propre succession.
"C'est pour sauver la commune que je repars. Mais il n'est pas question de partir pour un mandat complet", a expliqué l'édile à nos confrères de Radio France.
Ce qui l'a fait changer d'avis, c'est un coup de fil du préfet, lui demandant de se présenter pour éviter que sa commune ne soit mise sous tutelle et temporairement administrée par la préfecture, justement.
"J’aurais aimé qu’un adjoint ou un conseiller prenne la place", nous confiait-il, en début de semaine, bien conscient que la charge de travail que doit assumer aujourd'hui un maire est l'une des raisons de cette désaffection pour le poste.
"Le premier mandat s’est très bien déroulé, j’avais une bonne équipe, c'était moins compliqué. Aujourd'hui, on a une surcharge de travail, notamment en raison des réformes et de la communauté de communes", nous expliquait Louis Simoneau.