Ce n'est pas parce qu'on joue très fort qu'on a rien à dire. Connus et reconnus pour envoyer du riff et du son absolument dantesques, les Lofofora n'en sont pas moins des musiciens engagés qui dénoncent les travers de notre société via des textes taillés à l'arme lourde...
Trente ans, oui trente ans, trente ans à envoyer du lourd, un savant cocktail de punk et de metal passé au mixeur de l'engagement politique, voilà la recette magique de ce groupe emmené depuis le début par Reuno au chant et Phil Curty à la basse. Le Hellfest, ils connaissent pour l'avoir déjà fréquenté en 2014 mais ils y reviennent avec la niaque d'une première fois. Ne les manquez pas, vous pourriez le regretter.
Reuno Wangermez (chant). Le metal est une version exagérée, voir « tunning » du rock : plus sombre, plus agressif mais c’est aussi parfois le concours des soli et des batteries les plus rapides, du son le plus gros, des guitares les plus pointues sans aucune peur du ridicule.
Quel effet de jouer au Hellfest ?
Reuno. La dernière fois, nous étions sur la même scène que Black Sabbath, dix heures plus tôt mais tout de même, ça donne envie de faire honneur aux patrons. Cette année on est content de jouer 2 heures plus tard.
Avec quel(s) groupe(s) êtes-vous particulièrement heureux de partager l’affiche ?
Reuno. ZZ Top!
Le groupe, l’album, le titre ou le live qui vous a marqué à vie ?
Reuno. The Ramones « It’s alive » 1978
Vous gagnez au loto la veille de votre passage à Clisson. Vous arrêtez tout et partez vous la couler douce dans un paradis fiscal ou vous choisissez l’enfer du Hellfest pour toujours ?
Reuno. Gene Simmons (bassiste chanteur de Kiss, ndlr) m’aurait menti, le Hellfest ne serait donc pas un paradis fiscal?
Merci Reuno, merci Lofofora
Plus d'infos sur le groupe ici.
En concert sur la MainStage 2 le 21 juin à 14h20