La droite a choisi son candidat pour les élections départementales en Loire-Atlantique. C'est Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, qui devient tête de liste de la droite et du centre pour le scrutin du 20 et 27 juin.
Un peu plus d’une semaine après le Parti Socialiste, c’est au tour de Démocratie 44, groupe rassemblant des élus de la droite et du centre, de dévoiler sa tête de liste pour les élections départementales en Loire-Atlantique.
Une candidature placée là-aussi sous le signe du renouvellement. Chef de file en 2015, Gatien Meunier a choisi de ne pas se représenter et c’est pour Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire que les élus de la droite et du centre ont opté. “Je prends cette candidature avec beaucoup d’humilité et de détermination", réagit l"élu. "Nous sommes prêts. Tous nos candidats sont dans les starting blocks, autour d’un programme écrit.”
A gauche depuis 2004
Âgé de 48 ans, Laurent Turquois est estampillé UDI. Siégeant au conseil départemental depuis 2015, il a été élu dès le premier tour maire de Saint-Sébastien-sur-Loire en mars 2020. Un mandat qu’il exerçait depuis 2017 et la démission de Joël Guerriau touché par la loi sur le non-cumul des mandats. Juriste de formation, Laurent Turquois a exercé des responsabilités dans plusieurs établissements bancaires et occupé le poste de Délégué Général du MEDEF 44.
Également pressenti pour prendre la tête de liste de Démocratie 44 pour ces élections départementales, Rodolphe Amailland a finalement choisi de conserver son fauteuil de maire (LR) de Vertou.
Un mandat auquel Laurent Turquois devra renoncer en cas d’élection à la tête du département. La loi ne permet désormais plus de cumuler les fonctions de maire et de président de conseil départemental. “Mon équipe aura vocation à poursuivre les éléments que l’on a mis sur les rails depuis 2014", affirme le maire de Saint-Sébastien-sur-Loire. "Un homme ou une femme n’est jamais indispensable, c’est le collectif qui prime.”
Pour ce scrutin, qui se déroulera les 20 et 27 juin prochains, la droite a pour ambition de reprendre un département dirigé par la gauche depuis 2004. Un espoir déçu en 2015 où elle avait échoué à un canton près.