Pendant que de nombreux métalleux seront sur le point de rejoindre Clisson pour la 14e édition du festival de musiques extrêmes, des chercheurs universitaires et étudiants seront réunis à Nantes pour plancher sur la musique metal du 17 au 20 juin...
Pour la plupart d'entre nous, le métal est synonyme de gros son, de belles vibrations, de headbang (l'art de faire tourner la tête et les cheveux en rythme), éventuellement d'un bon slam (l'art de se laisser porter par la foule), pour d'autres il offrirait plutôt matière à réflexion.
Lancée il y a maintenant plus de 5 ans, à l'occasion d'un premier colloque à Ohio aux Etats-Unis en 2013, l'association International Society for Metal Music Studies (ISMMS) analyse, étudie, décortique, réfléchit aux pratiques liées à la musique métal, et organise tous les deux ans le Metal Studies, une conférence internationale réunissant, "des chercheurs du monde entier issus de toutes les disciplines des sciences sociales (sociologie, histoire, musicologie, anthropologie, psychologie sociale, esthétique...)", nouss a confié Gérôme Guibert, Maître de conférence en sociologie à l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et membre de l'association.
Après Ohio en 2013, Helsinki en Finlande en 2015, Victoria au Canada en 2017, c'est donc à Nantes que la 4e conférence du genre se tiendra, précisément du 17 au 20 juin, à la veille du fameux Hellfest, festival de musiques metal et extrêmes, qui figure d'ailleurs parmi les partenaires de l'événement.
Cette analyse est à infirmer ou confirmer au regard des deux années passées depuis le dernier colloque et des nouvelles publications publiées sur le metal (ouvrages, numéros de revues, colloques et journées d’études).
Dans le détail, le programme n'est pas encore connu, les droits d'inscription oui, 200 euros pour les chercheurs titulaires, soit quasiment le prix d'un pass 3 jours pour le Hellfest, 100 euros pour les étudiants ou les chercheurs non titulaires, mais c'est gratuit pour le public qui souhaite simplement assister au colloque.