Depuis plusieurs jours, des algues vertes s'échouent au gré des marées sur la grande plage de La Baule, en Loire-Atlantique. Le phénomène est naturel, mais nécessite cependant un nettoyage quotidien du littoral, assuré par Veolia, concessionnaire de la plage.
Les fortes chaleurs expliquent la présence des algues vertes sur le littoral baulois, depuis une dizaine de jours. "Dès que le vent se lève et qu'il y a un peu de houle, elles se décrochent et viennent s'échouer sur les plages", explique dans un communiqué Veolia, concessionnaire de la grande plage de La Baule.
Le phénomène n'est pas exceptionnel en baie de La Baule, du fait de sa situation entre les estuaires de La Loire et de La Vilaine, qui apportent une surcharge en azote favorable au développement de ces algues.
"Ces algues ne sont ni toxiques, ni dangereuses pour les baigneurs. Elles font partie de l'écosystème de la baie", rappelle Veolia. Elles ne dégagent pas d'hydrogène sulfuré. Il s'agit d'algues filamenteuses, à ne pas confondre avec les "Ulva Armoricana", courantes en Bretagne nord, et dont le tapis d'algues peut atteindre un mètre de hauteur.
Le concessionnaire assure chaque matin le ramassage des algues après la marée haute. "Elles sont ensuite transférées sur une filière d’épandage pour les agriculteurs de la presqu'île, où elles servent d’engrais".
Le 22 juin dernier, 150 m³, presque 250 tonnes, ont ainsi été évacuées.
Dans son communiqué, Veolia rappelle le rôle essentiel des laisses de mer, dans l'écosystème de la plage. "Elles ne doivent surtout pas être considérées comme des déchets. En effet, elles sont un maillon de la chaîne alimentaire en favorisant un apport de matière organique et participent au maintien de la biodiversité."