L'Assemblée générale annuelle de l'association pro aéroport Des Ailes pour l'Ouest s'est tenue lundi 23 juin, à Saint-Aignan de Grand-Lieu. Une personnalité suisse s'est invitée, avec dans sa valise, des arguments bien préparés.
L'assemblée générale annuelle Des ailes pour l'Ouest a fait salle comble à Saint-Aignan de Grand-Lieu lundi. Sur scène, un invité venu de Suisse a fait un parallèle avec l'aéroport de Genève et, l'air de ne pas y toucher, a ainsi appuyé la proposition des pro Notre-Dame-des-Landes.
Il s'agit de Bertrand Stämpfli, attaché de presse de Genève Aéroport. Le site présente beaucoup de points communs avec celui de Nantes-Atlantique. Aussi, lorsque Bertrand Stämpfli avoue que, s'il avait la possibilité de construire un aéroport au milieu de nulle part, "Bien sûr que nous le ferions, ça nous coûterait beaucoup moins cher", l'argument fait mouche.
L'argent, l'argument phare du débat
Les opposants arrivent à des conclusions bien différentes. Pour eux, au contraire, réaménager l'aéroport actuel serait beaucoup plus économique: "Si on fait NDDL, cela coûterait 900 millions aux contribuables, explique Jean-Marie Ravier, de l'association Atelier Citoyen. Alors que réaménager Nantes-Atlantique, cela ne coûterait que 47 millions d'euros. "L'Atelier Citoyen est une association qui cherche des alternatives à Notre-Dame-des-Landes et qui mobilise des experts, notamment des architectes. Un site de contribution citoyenne a été mis en place pour aider à le financer.
Une initiative que décrédibilise complètement le président Des ailes pour l'Ouest: "On a entendu les opposants qui, avec des architectes, jouent aux Lego sur l'aéroport de Nantes-Atlantique. Un aéroport ce n'est pas un jeu."
Les pro et anti-aéroport se retrouveront le 17 juillet prochain, jour de délibéré concernant les recours déposés par les opposants à Notre-Dame-des-Landes.