A Brains, près de Nantes, des habitants mettent en fuite des agresseurs présumés d'équidés

À quatre reprises, ces derniers jours, des habitants ont fait fuir des individus qui voulaient visiblement s'en prendre à des chevaux. À Brains, à une vingtaine de kilomètres de Nantes, des rondes nocturnes s'organisent. La population est aux aguets.

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La même scène ou presque s'est produite quatre nuits d'affilée. Dans un même secteur, à la Villabeau, sur la commune de Brains.

Des propriétaires de chevaux, puis des jeunes de la commune, ont mis en fuite des individus qui rodaient à proximité de prés occupés par des équidés.
Une fois même, avant une des intrusions, on a vu un drône survoler les champs.

Au Pellerin, il en aurait été de même.
Sans la vigilance de ces habitants, qui sait ce qui aurait pu arriver...

À Brains, ces incidents répétés alimentent forcément et l'inquiétude, et la parano.
La population est donc sur ses gardes et surveille, comme le lait sur le feu, les quelques 200 chevaux qui pâturent sur les parcelles, autour du bourg et de Saint-Père-en-Retz.

La mairie a contacté, par téléphone, tous les propriétaires référencés sur la commune pour les alerter.
 
"On est impuissant face à cette barbarie. C'est vraiment moche. Le mieux que l'on puisse faire c'est de veiller sur nos animaux, pour montrer à ces individus qu'on tient à nos bêtes. Pour le moment on a réussi à les mettre en fuite mais ça ne veut pas dire qu'ils ne vont pas réussir à agir" constate Laure Beslier, la maire de Brains.

Pour l'instant, c'est l'incompréhension qui domine, face aux sévices et aux cas de mutilation inexpliqués qui se multiplient partout sur le territoire. 

Spontanément, seuls ou avec des amis, des habitants se mobilisent la nuit, font des rondes aux abords des villages.
C'est fatiguant, ça met les nerfs en pelote.

Et bien sûr, on n'est pas à l'abri que cela dégénère, que la colère prenne le dessus et que les habitants décident de se faire justice eux-mêmes.
Certains d'ailleurs, ne sont pas loin de vouloir le faire. "Or, il ne faut pas qu'ils le fassent, cela se retournerait contre eux", prévient l'élue.

 "L'autre nuit les jeunes sur leurs scooters ont coursé les individus...il ne faut pas que les gens se mettent en danger. Notre temps de réaction est primordial sur ce type de fait et il dépend en grande partie du délai entre la constatation des faits et l'heure d'alerte. Mais il ne faut pas que les personnes interviennent seules. C'est pour cela que j'incite à faire remonter toutes les informations vers le 17. Les gendarmes sont sur le qui-vive et très réactifs." précise encore la maire de Brains.
 

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