Alerte au dinophysis sur le littoral de Loire-Atlantique. la Préfecture interdit la pêche et le ramassage des coquillages sur tout le nord-ouest du département. La baignade est quant à elle interdite sur les plages de Saint-Brévin-les-Pins
Le dinophysis est une algue toxique présente parfois dans les eaux du littoral.
Même à très faible dose, elle peut-être dangereuse lorsque l'on consomme des coquillages qui filtrent l'eau.
Réglementation européenne
Le lien entre la présence de cette toxine et des symptômes diarrhéiques a été fait en France au début des années 80. Une réglementation européenne définit aujourd'hui les seuils de tolérance au delà desquels la présence de dinophysis entraîne une interdiction de ramassage et de consommation des coquillages.
C'est le cas en ce moment sur la partie nord-ouest de la Loire-Atlantique.
Un arrêté préfectoral interdit ce vendredi et jusqu'à nouvel ordre le ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation des coquillages sur une zone s'étendant de la baie de Pont-Mahé au port de la Turballe. Dans le traict de Pen Bé, seules les moules sont concernées par cette interdiction.
Retrait des coquillages mis sur le marché
"Il a été demandé aux professionnels concernés de procéder au retrait des coquillages mis sur le marché à compter du 25 juin 2018 pour la zone de Pont Mahé" précise un communiqué de la Préfecture de Loire-Atlantique.
Les conditions météorologiques sont à l'origine de la prolifération du dinophysis, cette algue appréciant la chaleur et la lumière.
Pensez que faire bouillir les coquillages suffit à se protéger est une erreur. La toxine produite par le dinophysis est insensible à la chaleur.
Diarrhées et vomissements
Quant aux symptômes provoqués par une intoxication, cela va des douleurs intestinales à la diarrhée ou aux vomissements.
Baignade interdite
D'autre part, on apprend que la municipalité de Saint-Brévin-les-Pins, au sud de l'estuaire de la Loire, a pris un arrêté le 27 juin interdisant la baignade sur quatre plages.
Sont concernées la plage des Pins, la plage de l'Océan, la plage de l'Ermitage et la plage de la Pierre Attelée.
Selon cet arrêté : "il existe un risque de dépassement de seuils définis pas l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail."
On en sait pas plus pour le moment mais il s'agit bien d'un problème de qualité des eaux de baignade. Une très mauvaise nouvelle à l'arrivée des premiers estivants sur le littoral brévinois.
De nouvelles analyses seront faites afin de "valider la fin du risque... et permettre la réouverture de la baignade."