C'est une première sur la façade atlantique. Le port de La Turballe vient d'investir dans un robot nettoyeur pour attraper les déchets du port.
Le robot "Jellyfishbot" ressemble à un catamaran miniature mais ce n'est pas un jouet. Il a pour mission de récolter les déchets du port de la Turballe et sa petite taille est un vrai atout.
"Equipé d'une caméra, il peut être piloté à distance, même quand il est hors vue", explique Nicolas Carlési, Président de la société IADYS. "Il est très compact, très léger et peut passer partout. Dans les espaces portuaires, les déchets sont emportés par les courants et les vents et se retrouvent dans les recoins, contre les quais, entre les bateaux. Ce système permet de passer partout et de ramasser les déchets dans ces zones exigües", ajoute-t-il.
Vendu au prix de 10 000 euros, Max Palladin, Directeur Général du port de la Turballe, estime que c'est un investissement raisonnable.
Il espère l'amortir en 4 ou 5 ans car le port est "accessible 24h sur 24h, toujours en eau et donc sans phénomène d’échouage". Le robot peut donc être utilisé toute au long de l’année.
Avec ses 20 kilos et ses 6 heures d'autonomie le robot méduse peut également attraper des hydrocarbures grâce à des matériaux absorbants placés dans ses filets.
En service depuis plusieurs semaines à La Turballe Jellyfishbot intéresse également les voisins de Piriac-sur-Mer.
Ses créateurs ont également prévu de présenter leur innovation à Vannes et à Brest.