Culture : le Voyage à Nantes, destination culturelle de l’été

Il suffit de suivre une ligne verte tracée sur le trottoir. Longue de douze  kilomètres, elle vous mènera d’installation artistique en exposition en passant par des installations sportives réparties dans la ville de Nantes. Le tout en accès quasi-gratuit pendant tout l’été.

Vous avez raté la Nuit du VAN, pas de panique, voici les meilleurs moments du voyage inaugural, heure par heure, étape par étape, du centre-ville aux bords de Loire.

>> VIDÉO. Reportage à la Nuit du Van : Denis Leroy et Fred Grunchec

Le voyage à Nantes revient cet été dans l'agglo nantaise, le vignoble et les bords de Loire jusqu'à Saint-Nazaire. ©France 3



Bienvenue à Grafikama

L’endroit est improbable. Il est situé juste derrière les institutions que sont la Préfecture et le Conseil départemental, à deux pas aussi de la Mairie de Nantes, pile dans un périmètre très agité ces dernières semaines par les manifestations anti Loi-Travail et les affrontements entre casseurs et CRS.

Dans un ancien atelier de fonderie niché en plein centre-ville, un condensé d’Afrique graphique s’offre au visiteur. Bienvenue à Grafikama !
Du sol au plafond, à tous les étages et sur les murs, 13 artistes sans frontières ont investi les lieux. Qu’il soit de Dakar, Johannesburg ou Paris, le graf n’est pas là que pour faire joli ou carte postale , il dépeint un continent certes magnifique mais à la dérive sur le plan économique et politique ; la dernière illustration étant la fuite désespérée des migrants africains à la recherche d’un meilleur avenir sur les côtes européennes.

Grafikama est proposé par l’association Pick Up Production et l’artiste nantais Kazy Usclef. Entrée libre et boissons africaines servies dans la cour.



Dans la ville, on préfère les créateurs aux casseurs »,

Jean BLAISE, directeur du Voyage à Nantes 




 

©France 3


Réfugiés au Château

Ne ratez pas la nouvelle exposition au Château des Ducs de Bretagne . Icônes, Trésors de réfugiés retrace une page d’histoire oubliée mais en complète résonnance avec l’actualité de 2016. Ou comment en 1923, le traité de Lausanne censé régler le conflit entre les Grecs et les Turcs a provoqué une migration forcée de la population des deux côtés de la mer Egée. 1 300 000 Grecs et 400 000 musulmans ont été contraints à l’exil, laissant derrière eux tous leurs biens et sauvant dans certaines familles ce qu’il y avait de plus précieux au nom de la religion : les icônes protectrices.

En écho à l’exposition, une sculpture contemporaine s’est échouée dans la cour du château. Pledges, l’œuvre signée par Kalliopi Lemos se présente comme une barque turque abandonnée après avoir transporté des migrants vers les îles grecques. Sur ses flancs miroitent comme des écailles des centaines d’offrandes votiques.



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