Non, la Cité des Papes n’est pas qu’une scène de théâtre à ciel ouvert. La 71e édition du Festival met aussi à l’honneur la création en danse contemporaine et programme l’artiste nantaise dans le In.
C’est une invitation qui se refuse difficilement même quand elle tombe en janvier. La directrice du Centre chorégraphique national de Nantes (CCNN) a dit oui malgré des délais très courts. Six mois pour créer de toutes pièces un spectacle alors que le rythme de création habituel est plutôt d’un an pour une création. A voir jusqu'au 13 juillet au festival d'Avignon.
Dans l’aventure, Ambra Senatore emmène une troupe de 7 danseurs dont elle fait partie en tant qu’interprète. Les répétitions se sont déroulées en trois temps à Angers, Nantes et en Italie.
Scena madre, qui veut dire la scène mère, explore à nouveau les relations humaines, un thème cher à la chorégraphe italienne Comme souvent, elle les aborde à travers la danse mais aussi des dialogues et rythmes empruntés au théâtre ou au cinéma. Ses marques de fabrique restent l’humour et la légèreté pour nouer une complicité avec le public.
Depuis sa nomination à la tête de l’institution nantaise, l’Italienne âgée de 40 ans ne passe pas inaperçue. On l'a vu le samedi sur le marché préparer la pasta et inviter les badauds à danser avec ses partenaires.
Elle a ouvert en grand les portes du centre chorégraphique sur la ville avec des ateliers, lancé une fête de la danse Primavera ouverte aux compagnies de danse