Ils étaient environ 300 manifestants à s'être rassemblés place du Bouffay, à Nantes, à l'appel de Nantes en Resistances. Des personnes, cagoulées, ont jeté de la peinture et tagué des établissements bancaires. Des commerçants ont baissé rideau et des rues ont été bloquées par les forces de l'ordre.
Ils étaient là pour protester contre l'état d'urgence et le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Environ 300 personnes se sont rassemblées, ce samedi après-midi, place du Bouffay à Nantes, et se sont dirigées vers la préfécture, derrière une banderolle sur laquelle on pouvait lire le slogan : "État d'urgence, état policier, on ne nous enlèvera pas le doit de manifester !"
Climat tendu
Aux cris de "état d'urgence, état policier, on ne nous enlèvera pas le droit de manifester", ils ont parcouru durant près de deux heures les rues de la ville. Des commerçants du centre ville ont préféré baisser leur rideau. Il faut dire que plusieurs manifestants, cagoulés, ont commis des dégradations dans la rue. De la peinture a été jetée sur plusieurs établissement bancaires, EDF ou encore le siège du PS. Des tags ont également été faits et un extincteur lancé sur la façade de la mairie.A plusieurs reprises les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène ou de grenades assourdissantes pour contenir les manifestants dans un périmètre évitant l'hyper-centre de la ville. Mais il n'y a pas eu ni affrontement ni blessé.
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