Meurtre de Laetitia Perrais : Tony Meilhon "s'agace" des questions sur le meurtre de Laetitia

Tony Meilhon, condamné pour le meurtre de Laetitia Perrais en 2011 en Loire-Atlantique, s'est agacé des questions des magistrats avec lesquels il a polémiqué lundi, après avoir plutôt fait profil bas pendant la première semaine de son procès en appel à Rennes.

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"Vous cherchez à me tendre des pièges avec vos filets. Ils sont percés vos filets",a lancé à la cour l'accusé au terme d'une journée passée à entendre médecins et gendarmes chargés de l'enquête sur le meurtre de la jeune fille de 18 ans en janvier 2011.

J'ai beau répéter la vérité, personne n'y croit. J'ai même plus besoin d'être présent au tribunal. Condamnez-moi et on n'en parle plus!",


a-t-il asséné au président Philippe Dary, qui lui demandait comment son ADN avait pu se retrouver mélangé à celui de Laetitia sur la corde ayant servi à attacher le tronc de la victime, alors que selon ses dires il aurait confié cette tâche à un complice. "J'en sais rien comment ça se mélange ces choses-là, j'ai pas la science infuse", s'est-il énervé.

À une avocate qui lui demandait pourquoi il s'était acharné à découper le corps de sa victime alors qu'il allait de toute façon le faire disparaître dans des étangs, Tony Meilhon, 36 ans, a répondu: "J'ai l'impression que vous n'écoutez pas". L'accusé, qui a reconnu le meurtre, a maintenu sa version selon laquelle il aurait renversé accidentellement Laetitia qui conduisait un scooter, l'aurait crue morte, puis l'aurait étranglée et poignardée pour faire croire au crime d'un rôdeur.

"J'étais dans une espèce de folie meurtrière, de folie délirante. J'étais dans le grand n'importe quoi", a-t-il tenté de se justifier. Alors que l'avocat général Stéphane Cantero justifiait ses questions du fait des nombreuses incohérences fournies par l'accusé, ce dernier s'est emporté: "C'est
agaçant!"
. Il a au passage affirmé avoir subi un "simulacre d'étranglement" lors de sa garde à vue sans toutefois vouloir "entrer dans les détails". Le président Dary s'est étonné qu'il ait attendu quatre ans pour en faire état.

En juin 2013, la cour d'assises de Loire-Atlantique avait condamné Tony Meilhon à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans puis d'une mesure de rétention de sûreté. C'est cette disposition qui l'a conduit à se pourvoir en appel. Le verdict de la cour d'appel est attendu le 27 ou le 28 octobre.

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