Le ministre des Affaires étrangères et ancien maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a estimé lundi que "le droit et la démocratie" avaient parlé et qu'il n'y avait "plus d'obstacle" pour entreprendre les travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
"On arrive au bout des recours, y compris les procédures européennes. Il n'y a plus d'obstacle juridique et puis il y a eu un choix politique qui a été fait par le président de la République de consulter la population impactée", a dit Jean-Marc Ayrault sur France Inter.
"Il y a eu une forte participation pour un référendum et il y a eu un vote qui est très net. Maintenant c'est l'Etat de droit qui doit s'imposer (..) Le droit a parlé, la démocratie a parlé", a-t-il ajouté.
Le 26 juin, le nouvel aéroport a reçu le soutien de plus de 55% des habitants de Loire-Atlantique ayant participé à un référendum consultatif. Au lendemain de cette consultation, le Premier ministre Manuel Valls s'était engagé à lancer à l'automne les travaux de l'aéroport.
C'est le ministère de l'Intérieur qui va gérer cette situation,
a ajouté Jean-Marc Ayrault, après que des milliers d'opposants au projet se sont encore rassemblés sur le site samedi. En suspens depuis l'automne 2012 et la dernière tentative d'expulsion des zadistes, adversaires du projet sur place, les travaux peuvent commencer depuis la publication le 14 septembre des derniers arrêtés préfectoraux.
Le nouvel aéroport doit "répondre à un problème, la saturation de l'actuelle plateforme aéroportuaire qui sera effective autour de 2020", a encore dit l'ancien Premier ministre.