Nantes, Angers, Le Mans ou La Roche-sur-Yon, dans nombre de communes les enseignants ses ont rassemblés pour manifester leur opposition à la réforme des collèges et réclamer "une école égale partout et pour tous"
500 personnes à Nantes, 300 à Angers, 300 au Mans, 120 à Laval. Les enseignants ont répondu à l'appel des syndicats CGT Educ'action, FSU, Snes et FO. Selon le rectorat, il y avait 29% de grévistes dans les collèges de l'académie aujourd'hui. 50% selon les syndicats.
Dans les cortèges, des enseignants des collèges et des lycées, des professeurs d'allemand venus à Nantes de l'ensemble de l'académie. Car la disparition des classes bilangues, comme la réduction de la place des langues mortes, latin et grec, dans l'enseignement au collège parait inconcevable pour l'ensemble des professeurs.
À Nantes, Hervé Reby, secrétaire départemental du SNALC (Syndicat National des Lycées et Collèges) s'inquiète pour les élèves qui suivaient une classe bilangue ou une section européenne : "les élèves perdront de très nombreuses heures d'enseignement des langues. Et l'Allemand, pourtant première langue d'échanges économiques avec la France (NDLR), est considérablement fragilisé par cette réforme !"
Le reportage de José Guédès et Daniel Le Floch