Adolescente tuée à Nantes: pas d'erreur dans le suivi de l'accusé selon la Chancellerie

Le Ministère de la Justice a dévoilé vendredi 4 septembre dans la soirée les premiers éléments de l'enquête de l'Inspection Générale pour déterminer s'il y a eu des manquements dans le suivi socio-judiciaire du meurtrier présumé de la jeune fille de 15 ans, multi-récidiviste. 

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Ce n'est qu'au 30 octobre que l'Inspection Générale de la Justice (I.G.J.) doit remettre son rapport final.

Mais ses premières conclusions sont claires: " le suivi de ce dossier par les autorités judiciaires et par le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) ne présente aucun manquement et aucun dysfonctionnement", écrit notamment le ministère de la Justice. 

Aprés la découverte du corps d'une adolescente de 15 ans le 20 août dernier quartier Talensac à Nantes un suspect avait été interpellé.

L'homme âgé de 45 ans, placé en garde à vue, avait avoué le meurtre et le viol de la jeune fille. Il est écroué depuis le 29 août dernier et mis en examen pour ces faits.

Il avait déjà été condamné dans d'autres affaires du même genre. Et notamment à une peine de 18 ans de réclusion pour neuf viols, trois tentatives et une agression sexuelle commis au début des années 2000.

Cette peine avait été assortie d'un suivi socio-judiciaire lorsqu'il a été libéré en 2016  après avoir purgé 12 ans de prison. 

C'est aux conditions de suivi de cette peine que s'intéresse la justice.
 
L'IGJ doit mettre en lumière "la continuité des soins assurée pendant le confinement sous l'autorité du médecin coordonnateur" de l'accusé, précise le communiqué du ministère, qui ajoute que l'IGJ travaillera "également sur les moyens de contrôle à la disposition du juge de l'application des peines en matière de suivi socio-judiciaire" ainsi que des relations de travail entre "les acteurs des mondes judiciaires et de la santé".

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti avait récemment "promis des sanctions" en cas de dysfonctionnements.
 

De son côté, lors d'une conférence de presse tenue à la fin du mois d'août , le procureur adjoint de Nantes Yvon Ollivier avait tenu à préciser : "Son suivi socio-judiciaire a été intégralement respecté" et  "notamment l'injonction des soins". L'homme voyait "tous les deux mois" un psychothérapeute.
 




 

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