Aéroport Nantes-Atlantique : le quotidien des riverains, un an après l'abandon de Notre-Dame-des-Landes

L'abandon du projet d'aéroport du grand ouest c'est une Zad qui respire et une commune qui souffre. Celle située près de l'aéroport de Nantes-Atlantique : Saint-Aignan de Grand lieu. Les habitants subissent le bruit des avions de jour comme de nuit.
 

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Une belle maison, avec vue sur les pistes... Lorsqu'ils l'ont achetée, vers 2001, les Puaud pensaient que c'est l'aéroport qui partirait.

Croyance entretenue pendant 15 ans, par les élus,  les décisions de justice, jusqu'à la déclaration d'Edouard Philippe, le 17 janvier 2018, annonçant l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

L'aéroport restera donc, avec sans doute,  une emprise allongée, ou bien encore,  la construction d'une seconde piste, plus au sud...

"On se dit que l'un dans l'autre, on est les premiers touchés, on n'aura pas d'autres choix que de partir", explique Delphine Puaud, riveraine de l'aéroport, "on nous parle de délaissement, depuis un an on n'a aucun courrier, aucun contact de pris avec nous pour nous dire "il va y a voir un délaissement, on parle de vous aider, ou autre",  rien" .

En attendant les discussions autour des indemnisations et des départs, les riverains ont vu le trafic augmenter  de 13% l'année dernière...Quant aux travaux d'agrandissement,  on n'en connaît que la durée estimée par l'Etat : 4 ans à partir de 2022, pour un budget prévu autour de 500 millions d'euros.

"On ne sait pas ce qui va se passer, il n'y a pas de plan B", explique Lionel Biton, membre du collectif des citoyens exposés au trafic aérien, "de toutes façons, on a décidé de se battre au moins pour une chose, c'est qu'il est hors de question que la piste soit rallongée au sud (...) parce que là c'est la mort de saint-Aignan. On s'y opposera par tous les moyens, ça c'est clair."

Une concertation débutera au printemps, pour un projet qui sera défini avant l'été...  Quant au nouveau concessionnaire, celui qui va récupérer les travaux et la gestion de l'aéroport,  il devrait être désigné d'ici deux ans.

"Sans attendre le choix du concessionnaire, sans attendre le projet d'extension et de réaménagement, le gouvernement va demander au concessionnaire actuel, Vinci, d'engager de premiers travaux pour que la situation dans les parkings soit plus facile, pour que la circulation et l'accès à l'aérogare s'exécutent dans de meilleurs conditions" explique Claude d'Harcourt, le préfet des Pays de la Loire.

Pour l'heure, sur une année, l'actuel concessionnaire Vinci,  s'est contenté d'ajouter quelques bornes automatiques, et points de contrôle supplémentaires pour limiter l'attente des passagers, en période d'affluence.

► Le reportage de notre rédaction
 

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