Attentat de Bruxelles : deux Tunisiens écroués, les deux hommes interpellés en Maine-et-Loire et Loire-Atlantique remis en liberté

La semaine passée, quatre personnes avaient été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Parmi elles, deux habitants de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire qui ont été remis en liberté ce lundi 23 octobre.

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Une enquête avait été ouverte à Paris le 17 octobre, à la suite d'informations "transmises par les autorités judiciaires belges", selon le parquet national antiterroriste français, le Pnat.

Quatre personnes avaient été arrêtées jeudi en Loire-Atlantique, en Maine-et-Loire et en région parisienne.

L'homme interpellé jeudi dernier à Nantes avait reçu, avant le passage à l'acte lundi vers 19 h, la vidéo de revendication de son double meurtre par Lassoued. Placé en garde à vue jeudi dernier, il a finalement été remis en liberté. 

La seconde personne interpellée dans l'ouest, en Maine-et-Loire, a également été remise en liberté. 

Deux nouvelles arrestations

Tous deux sont Tunisiens, ils sont âgés d'une quarantaine et d'une cinquantaine d'années, et sont domiciliés en région parisienne.

"Susceptibles d'être en lien avec l'auteur de l'attentat" commis le jeudi 16 octobre à Bruxelles, ils ont été mis en examen par un juge d'instruction parisien, a appris l'AFP mardi auprès du Parquet national antiterroriste.

Ils ont été présentés à un juge d'instruction ce lundi 23 octobre, avant d'être mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, puis placés en détention provisoire, a précisé le Pnat. 

Celui d'une quarantaine d'années, qui "vit depuis près de vingt ans en France","conteste formellement" les accusations, a assuré son conseil à l'AFP. "Il n'a rien à voir de près ou de loin avec l'attentat", a déclaré Me Souleymen Rakrouki.

L'assaillant "est un ami qu'il connaissait depuis longtemps, dont il n'avait pas vu signe de radicalisation. Jamais il n'aurait pu imaginer un tel passage à l'acte", a-t-il insisté.

Contactés, les conseils du quinquagénaire, Mes Pierre-Henri Baert et Louise Hennon, n'ont pas souhaité s'exprimer.

Selon le Pnat, les investigations "se poursuivent pour préciser leurs liens" avec Abdesalem Lassoued, Tunisien radicalisé de 45 ans, qui a tué deux Suédois quand ces derniers venaient soutenir leur équipe nationale de football en Belgique.

L'assaillant, qui était visé depuis plus d'un an par une demande d'extradition de la Tunisie, a été abattu le 17 octobre par la police belge. 

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