Onze personnes ont été la cible de violentes agressions dans la nuit du 11 au 12 janvier, sur la commune de Chaumes-en-Retz dans le sud Loire.
Dans la nuit du 11 au 12 janvier dernier, une série d'altercations éclatent lors d'une soirée sur la commune de Chaumes-en-Retz, située à une quinzaine de kilomètres de Pornic, dans le sud Loire.
L'une des victimes reçoit "un coup de pied de biche dans la bouche, lui perforant la lèvre et lui arrachant quatre dents", bilan : une interruption de travail de trente jours.
Une autre victime a la main cassée, également par un pied de biche, une troisième la tête ouverte d'un coup de bouteille.
Plusieurs autres victimes déclarent aux gendarmes avoir reçu des coups de poings et de crosse d'arme factice.
"Face à ce contexte de violence extrême, la permanence des officiers de police judiciaire de la Communauté de Brigades (COB) de Pornic est activée", précise la gendarmerie de Loire-Atlantique.
"18 auditions en trois jours"
Les investigations des deux gendarmes en charge de l'enquête, concluent à deux agressions qui se sont produites "à deux moments différents au même endroit"."Les deux enquêteurs ont réalisé pas moins de18 auditions en trois jours ainsi que des investigations téléphoniques permettant de déloger les mis en cause", souligne la gendarmerie.
Huit personnes sont identifiées et aussitôt placées en garde à vue le mercredi 15 janvier.
Sept de ces gardés à vus ont comparu devant le tribunal correctionnel dès le 17 janvier. Quatre ont été incarcérés en attendant le jugement du tribunal qui sera rendu le 24 février, les trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
"Au cours de l'audience, la masse de travail réalisé ainsi que la qualité de la procédure a été souligné par les magistrats", expliquent les gendarmes de Loire-Atlantique. En amont de la phase d'interpellation, les deux enquêteurs ont effectué18 auditions en l'espace de trois jours.