Deux lycées de Nantes ont pris le relais du blocus initié lundi 6 mai par les lycéens de Guist'hau. Chacun a ses revendications.
Ce mardi matin, deux lycées sont entrés dans la danse des blocages, le lycée Carcouet, situé au nord-ouest de Nantes et le lycée Jules Verne, établissement du centre-ville.
Chacun ses revendications, pour les lycéens de Carcouët, la mobilisation se fait en soutien à la Palestine.
L'Union syndicale lycéenne (USL) a appelé vendredi dernier à "la mobilisation lycéenne" dès lundi dans tous les établissements en soutien à la population palestinienne.
Dans un communiqué, l'USL a appelé à "l'occupation" et au "blocage" des lycées pour réclamer "un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la reconnaissance de l'Etat palestinien par la France".
Du côté des lycéens de Jules Verne, les revendications portent sur trois sujets : le SNU, le service national universel, le port de l'uniforme et bien sûr le choc des savoirs.
"Ceux qui ont le moins de difficultés, c'est ceux qui vont être plus avantagés par le système et qui pourront progresser plus rapidement, constate Augustin, élève de terminale à Jules Verne, mais ceux qui sont déjà dans des galères, qui ont plus généralement des problèmes autres, vont encore plus s'enfoncer dans une précarité scolaire et peut-être après du coup monétaire et qui peut engendrer de la délinquance".
"L'Éducation nationale se dégrade au fur et à mesure des années, on voit qu'aujourd'hui on manque d'effectifs, on voit surtout dans les classes de français, de mathématiques, on manque énormément de profs et les salaires ne sont pas vraiment avantageux"
"Il y a une prof de français à nous qui est partie en arrêt maladie pour différentes raisons. Et elle n'est pas là pendant deux mois et elle n'a pas été remplacée".
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