On ne le répètera jamais assez, contre le coronavirus il faut d'bord et avant tout se laver les mains mais comme on n'a pas toujours un point d'eau à proximité, les gels hydroalcooliques sont précieux... A Vertou, près de Nantes, une usine qui en fabrique tourne désormais 24h/24.
Cette entreprise du groupe belge Christeyns fabrique du gel hydroalcoolique et des solutions désinfectantes pour les professionnels de santé. Parmi ses clients, par exemple, l'hôpital de Nantes.
Devant la demande qui explose elle a recruté une vingtaine d'intérimaires et tourne jour et nuit.
"On a mis en place les 3 x 8, on a également mien place des sous-traitants qui vont permettre de nous soulager et nous permettre ainsi de répondre aux demandes des hôpitaux" explique Grégoire Laillier, responsable export de l'entreprise.
A peine fabriqués les stocks sont expédiés.
"En général, quand des palettes arrivent, on les stocke. Je les stocke en désirant je n'ai plus de place, arrêtez de m'en envoyer", explique Eric Bourdon, responsable du service dépôts, "là, il a 3-400 places de libres, c'est à peine arrivé eta arrive aussi vite".L'usine se concentre désormais sur la fabrication d'un seul type de flacon de 500 millimètres de contenance à l'usage passe partout, de la chambre du patient au bloc opératoire.
Pas de risque de manque de matière première rassure le fabricant.
"On a de l'alcool, on a de la glycérine. Ensuite, on va avoir des émollients, un tas de différents types d'ingrédient qui permettent au produit d'être toléré, accepté et utilisé à multiples reprises par jour par une infirmière", rassure Grégoire Laillier.
L'usine de Vertou s'attend à être réquisitionnée par l'état au vu du passage au stade 3.
Ça ne changerait pas grand chose en terme de production mais cela sera plus simple à gérer en terme d"expédition avec une seule adresse où livrer.
Une prise de conscience de plus en plus forte
"La progression de l’épidémie est inquiétante", a déclaré ce lundi Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé (DGS).Le dernier bilan en France fait état de 127 morts et 5 423 cas détectés, selon les chiffres donnés par Santé publique France, dimanche 15 mars au soir.
“C'est maintenant que les choses démarrent” annonçait dès vendredi 13, Jean-Jacques Coiplet, le directeur de l'ARS Pays de la Loire."85% des cas seront des cas bénins mais il peut y avoir 4 et 6% de cas graves", précisait-il.
Le virus "est véhiculé par des petites goutelettes d'eau (postillons, éternuements, toux) d'où l'importance d'avoir cette distance de plus d'un mètre, se laver les mains et avoir des mesures de précaution de bon sens", a-t-il ajouté.
Les gestes barrières pour lutter contre le coronavirus
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser ou éternuer dans son coude
- Utiliser des mouchoirs à usage unique
- Porter un masque chirurgical jetable quand on est malade
- Pour s'informer : 0800 130 000
- Pour les questions d'ordre médical : le 15