Coup de projecteur sur le boom de la cueillette libre. Des fruits et légumes trois à 4 fois moins chers qu'en grande surface, à condition de les ramasser soi-même. Bon pour le pouvoir d'achat et pour les producteurs locaux.
Pour assouvir la gourmandise de passionnés de fruits rouges, désireux de grappiller quelques euros d’économies, cette exploitation d’un hectare à Saffré, dans le nord de la Loire-Atlantique, propose la cueillette libre trois fois par semaine.
Groseilles, Mûres ou Logan Berry… Cueillir ces variétés nichées dans les allées ravit ces amoureux de bonnes affaires.
"Déjà le prix ça n'a rien à voir, se réjouit Jacqueline, la main d'oeuvre c'est nous -même, en plus on est en pleine nature avec un accueil super, donc rien à redire, et c'est bio".
"On n'habite pas forcément tout près, mais on aime bien venir le mercredi matin avec nos filles enchaine Bénédicte, ça apprend aussi à Lilou à bien cueillir les fruits, les cueillir à maturité surtout".
On sait ce qu'on cueille et on sait d'où ça vient
BénédicteMaman cueilleuse
Un lien de confiance alimenté par les efforts consentis dans l’exploitation pour préserver la biodiversité et bannir l’utilisation de produits chimiques.
"Souvent, ils viennent cueillir pour les quantités plus importantes pour faire des confitures, els coulis, les glaces, explique Marion Seguin, cheffe d’exploitation – Au Jardin de Marion, ils demandent aussi beaucoup de conseils sur les plantations pour pouvoir suivre chez eux leurs cultures".
Cette culture du partage fait recette auprès de ses clients.
"Pour faire une tarte aux framboises et pour faire un smoothie et pour les manger", nous lance un jeune gourmand.
Face à la maturité précoce de ses fraises, Marion Seguin compte sur la présence cet été de ces adeptes du bio pour les récolter et leur faire profiter d’un tarif trois fois moins élevé qu’en grande surface.