Deux pétitions en ligne contre la reproduction des dauphins en captivité

Après l'annulation par le conseil d'Etat de l'arrêté qui interdisait la reproduction des dauphins en captivité, les deux associations de défense des animaux C'est Assez ! et One Voice ont chacune lancé une pétition en ligne.

Lundi, le conseil d'Etat a annulé un arrêté ministériel interdisant la reproduction des dauphins en captivité, comme le demandaient trois parcs marins dont celui de Planète Sauvage à Port-Saint-Père au sud de Nantes.

Le texte prévoyait initialement un "contrôle étroit de la reproduction des dauphins" en fonction de "la configuration et la taille des bassins". Il avait été durci  au dernier moment et stipulait : "la reproduction des orques et des dauphins actuellement détenus en France est désormais interdite", une disposition qui voulait marquer l'arrêt de la captivité de ces cétacés, avec l'objectif de "supprimer la souffrance animale".

C'est Assez ! , engagée dans la défense des cétacés en captivité, a mis en ligne dès lundi une pétition contre l'annulation de cet arrêté du 3 mai 2017. Elle a déjà recueilli 32 000 signatures.

L'association souhaite que le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, "reprenne l'arrêté du 3 mai 2017 et le fasse de nouveau passer en consultation publique afin de mettre définitivement un terme à cette industrie obsolète, basée sur l'exploitation d'êtres sensibles, intelligents et inadaptés à la vie en captivité."

De son côté, la pétition de l'association One Voice a recueilli à ce jour plus de 5 000 signatures.
Cette pétition en ligne demande l'adoption d'un "nouvel arrêté, interdisant la reproduction et la détention de tout nouveau cétacé et prévoyant l'agrandissement des bassins pour les animaux encore captifs."

One Voice précise que"les dauphins et les orques souffrent énormément de la captivité. En bassins bétonnés, ces nageurs hors pair sont privés de tout : vie sociale, plongeons, courses sur des kilomètres. Et le stress de l’ennui profond qu’ils endurent jour après jour a des conséquences sur leur santé !".





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