Invitée du JT de France 3, la préfète de région, Nicole Klein, a proposé sur notre plateau à Johanna Rolland de transformer la maison de retraite occupée par les migrants, en centre d’accueil et d’évaluation des situations pour demandeurs d’asile.
Expulsés de l'université de Nantes le 7 mars dernier, environ 120 migrants sont installés dans l'ancien EPHAD de la rue Maurice-Sibille à Nantes depuis une semaine.
Johanna Rolland, maire de Nantes, s'est engagée à ne pas procéder à une évacuation avant la fin de la trêve hivernale.
Invitée ce jeudi soir du JT de France 3, Nicole Klein annonce qu’elle "va proposer à la maire de Nantes de transformer cet Ehpad, pour lequel il n’y a pas de projet avant mars 2019, en centre d’accueil et d’évaluation des situations. Un lieux où on accueille les migrants pour voir ceux qui auront le droit de rester et ceux qui ne pourront pas rester", afin de trouver une solution pérenne pour ces migrants.
Les migrants pourront donc rester au-delà du 31 mars, si la maire de Nantes accepte la proposition faite ce soir par Nicole Klein.
a rappelé la préfète de région.C’est l’Etat qui prend à sa charge son fonctionnement, l’hébergement d’urgence c’est sa mission,
"Les Pays de la Loire ont une tradition d’accueil, on trouvera des solutions" ajoute-t-elle, pour faire face à l'augmentation du nombre de demandeurs d'asiles à Nantes, environ 1 700 chaque année.
Concernant les dégradations de la nuit dernière sur la route RD181 à Notre-Dame-des-Landes, la préfète considère que les dégradations sont mineures et qu’elles ne sont le fait que d’une minorité. Ce nouvel épisode n’augure rien de très bon à deux semaines et demi de la date butoir fixée par la préféte pour l’évacuation de la ZAD.
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