Lille a enchaîné un quatrième succès de suite en allant gagner (0-3) à Nantes, dimanche, pour la 32e journée de Ligue 1, grâce à un doublé et une passe décisive de son avant-centre portugais Eder. Nantes, de son côté, dit quasiement adieu à ses rêves continentaux.
"J'avais dit avant le match que le premier objectif était d'assurer le maintien, le deuxième était de se rapprocher de la sixième place. C'est encore possible. Je crois qu'on a basculé du bon côté ce soir. On avait affaire à une belle équipe,
très coriace, très difficile à jouer, cette équipe de Nantes. Je pense qu'on les a bien pris, on a été présent au combat, on ne leur a pas facilité la tâche parce qu'on n'a pas fait d'erreur et je pense que sur l'ensemble du match c'est mérité parce qu'on a eu une plus grande maîtrise collective. On revient de très très loin. Ce soir on passe nos adversaires directs au classement. On est 7e, on est content, mais il faut continuer. Les joueurs ont fait en sorte de s'enjoliver la fin de saison, on a un coup à jouer en championnat. Il reste six matches. On n'a rien à perdre. (La semaine prochaine, contre) Monaco, deuxième du championnat, on va pouvoir s'étalonner face à une très belle équipe, mais pour l'instant on va savourer un peu notre victoire".
Michel Der Zakarian entraîneur de Nantes
"On a manqué notre match du début à la fin. Ils ont été très compact, très bon dans la récupération du ballon, ils nous ont pas laissé d'espace. Dans l'impact physique ils nous ont mangés et on s'est fait prendre sur un contre. Je crois qu'il y a une faute sur Lorik Cana de Eder, avant qu'il contrôle. Il lui met un coup de coude, je pense. Sur le deuxième, on est en retard sur un coup de pied arrêté. Déjà c'était compliqué à 1-0 mais à 2-0 le match était plié. On a pas eu de ressort pour réagir et revenir dans le match. C'était un non-match de notre part aujourd'hui, ils ont été beaucoup plus forts que nous et ils ont mérité leur victoire. On a manqué de rythme, de dimension athlétique et puis techniquement, on a été trop lent dans nos transmissions pour les mettre en difficulté, on ne les a jamais déstabilisé".