Rien ne va plus entre la direction du FC Nantes et les ultras de la brigade Loire. Visés par une interdiction d'usage de matériel, les supporters dénoncent une décision "paternaliste" et "radicale" qui pourrait gravement nuire à l'ambiance de la Beaujoire.
Le torchon brûle en ce début de saison chaotique sur le terrain entre les supporters de la Brigade Loire et la direction du FC Nantes.
Le groupe d'ultra dénonce dans un communiqué un "virage radical." "Au nom d'une soi-disant lutte contre la pyrotechnie", le club a "pris une décision unilatérale d'une interdiction de notre matériel d'animation", dénoncent les supporters.
Pour autant, pas question de se braquer. La Brigade Loire souhaite "maintenir coûte que coûte ses activités et ses encouragements pour ne pas verser dans un conflit qui pénaliserait les joueurs de Pierre Aristouy".
En réponse au match de Monaco, le matériel présent au stade, sono, estrade, support de bâche doit être retiré dès la réception de Marseille ce vendredi 1er septembre. La décision émane de David Amaré, directeur de la sûreté et de la sécurité du club.
"Plutôt que la raison, la direction fait le choix d'une intensification des mesures set la recherche d'un conflit frontal dur. Par la suppression de ce matériel, elle porte un coup sans précédent à la tribune Loire et par voie de conséquence à l'ambiance de la Beaujoire dans son ensemble", déplore la Brigade Loire.
Ce vendredi, les supporters ont tout de même décidé de se présenter aux grilles du stade avec leur matériel "pour tenter d'animer la tribune Loire et donc la Beaujoire, en dépit de l'interdiction de la direction."
Le groupe espère être rejoint par un maximum de supporters. Rendez-vous est donné devant le bar Saint-Georges pour une arrivée groupée au stade "dans une attitude irréprochable et sans répondre à la provocation de la direction", souligne la Brigade Loire".
Contactée, la direction du FC Nantes n'a pas donné suite à l'heure où nous publions ces lignes.
