Fête de la musique à Nantes : les forces de police sollicitées

250 policiers nationaux et gendarmes étaient répartis sur la ville de Nantes pour la Fête de la musique ce 21 juin 2017, accompagnés des agents de la police municipale. Un dispositif exceptionnel nécessaire : plusieurs infractions ont été commises au cours de la nuit.

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Une ambiance bon enfant régnait dans les rues de Nantes, bardées de scènes improvisées ce mercredi 21 juin pour la Fête de la musique. La foule s'est emparée de la ville aux alentours de 20h. Mais dans la nuit, plusieurs événements ont occupé les services de police. Pour l'occasion, 250 policiers nationaux et gendarmes ainsi que la police municipale sécurisaient les lieux.

Voici les principales interpellations. 
 

Refus de cesser la musique à 4h45, un policier blessé


Le tapage nocturne et diurne n'est pas reconnu pendant la Fête de la musique, jusqu'à un certain horaire. Au delà de 1h du matin, les rues sont censées retrouver leur calme. Sur le quai Wilson, à Nantes, l'ambiance était encore vive quand les forces de l'ordre sont arrivées à 4h45 du matin. 

Plusieurs dizaines de personnes écoutaient de la musique. Quand la police est intervenue, le groupe n'aurait pas cédé aux recommandations : ils auraient refusé d'éteindre les enceintes. Selon la Police nationale, les officiers auraient essuyé des jets de projectiles. "Les gendarmes ont tenté de disperser la foule, et un groupe de sécurité de proximité se dirigeait vers les organisateurs" raconte la Police nationale. 

Nous sommes pacifiques, et ne nous ne serions certainement pas opposées aux forces de l’ordre sans raison valable. 


nous fait savoir par mail en réaction à cet article, une des jeunes femmes présente lors de l'altercation. 

Selon la Police municipale, des jeunes femmes se seraient mises en travers de leur chemin. L'une, en état d'ébriété à 0,69 mg par litre d'air expiré, serait devenue violente face à un policier. Un coup de poing aurait d'abord fait tomber ses lunettes. Quand il a voulu les ramasser, l'officier aurait reçu un nouveau coup : la femme de 18 ans le frappait avec son téléphone portable. L'agent a été conduit au CHU pour être recousu au niveau de la tête. 

Par mail, une des témoins affirme qu'un seul coup aurait été porté, après une "violence injustifiée, et donc gratuite" de la part du policier. 

Placée en garde à vue, la jeune femme au téléphone portable aurait reconnu les faits. Une enquête est en cours. 

Echanges de stupéfiants en flagrant délit rue Saint-Domingue, à Nantes 


Pas de violence cette fois, mais un trafic de stupéfiants. Les agents de la BAC ont surpris en flagrant délit un échange de stupéfiants rue de Saint-Domingue, à Nantes. Un jeune homme de 21 ans achetait "de petits cachets de couleur vive" selon la police nationale, à un autre homme de 31 ans.

La transaction concernait en fait 40 euros d'ecstasy et de speed.

Le vendeur avait du stock : dans son véhicule, ont été retrouvés 16,65 grammes de stupéfiants (40 cachets d'Ecstasy, et 13 sachets de speed). La fouille de son domicile à révéler une somme de 420 euros en espèce.

Il s'agissait de sa première vente, selon ses aveux entendus librement. Il se voit notifier une composition pénale pour le 1er août et une convocation au Tribunal de Grande Instance le 24 octobre.

En état d'ébriété, un automobiliste blesse un jeune en scooter


Un scooter a percuté une voiture en manoeuvre rue de Strasbourg ce 21 juin dans la nuit. Le jeune de 16 ans à bord du deux-roues a été blessé à la hanche, et transporté au CHU. 

L'automobiliste faisait demi-tour après avoir vu une place de stationnement disponible. Au moment de faire sa manœuvre, le scooter l'a dépassé et s'est heurté au véhicule. Les analyses ont révélé que le conducteur de la voiture était en état d'ébriété. 

Il a tenté de prendre la fuite à pied pendant que ses amis quittaient les lieux avec sa voiture. Un pompier est parvenu à le rattraper. Le conducteur est convoqué au Tribunal de Grande Instance le 12 février 2018. 
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