Handball féminin. "Rien n'est gagné, mais tout avance au plus vite", le président des Neptunes se bat pour sauver son club

Le 31 juillet, le groupe immobilier Réalités, actionnaire principal des Neptunes, annonçait son désengagement auprès du désormais Nantes Handball Féminin. Pascal Gentil, le président du club, fait tout pour maintenir un financement.

Depuis le 31 juillet, Pascal Gentil ne ménage pas ses efforts. Partenaires publics, privés, il multiplie les coups de téléphone pour décrocher des rendez-vous et des engagements sur une future collaboration financière.

Contacté mardi 13 août, il nous a affirmé avoir "déposé hier soir (lundi 12 août) le dossier auprès de la CNCG (Commission nationale de Contrôle et de Gestion) pour alimenter notre maintien, notre redémarrage en division 2 féminine".

On est aujourd'hui intégrés dans les calendriers qui vont sortir sur la division 2 féminine. Nous sommes donc en attente du retour de la CNCG. On espère que ce sera dans la semaine.

Pascal Gentil

Président du NHF

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Les joueuses en soutien

Pascal Gentil a pu déposer "les pièces qui nous étaient demandées, pas toutes, parce qu'il y a des sujets sur lesquels on ne pouvait pas encore être tout à fait précis. Ce qui concerne essentiellement les partenaires privés qui sont quand même extrêmement difficiles, dans cette période de début août, à joindre".

En ce qui concerne les décideurs, "c'est un petit peu compliqué", avoue le président des Neptunes, "c'est le petit point sur lequel on continue à travailler vivement et d'arrache-pied dans les jours et les semaines qui viennent".

Et les handballeuses ? "on est aujourd'hui au stade des promesses, dans la mesure où on ne peut pas faire signer les contrats aux joueuses pour des raisons purement légales".

On a une grande majorité des joueuses professionnelles qui resterait avec nous, ainsi que le binôme d'entraîneurs qui était prévu pour la division 1.

Pascal Gentil

Président du NHF

"Un point très important qui nous appuie aussi vivement, qui nous apporte du poids au niveau de la CNCG, c'est l'engagement des partenaires institutionnels, à commencer par Nantes Métropole", poursuit Pascal Gentil.

Et le président du NHF de conclure : "rien n'est gagné, mais tout avance au plus vite".