Nantes : 12 ans après la destruction du Tripode, les anciens locataires manifestent

Plusieurs explosions, un effondrement maîtrisé, le Tripode n'est plus qu'un amas de béton sous un nuage de poussière. C'était le 27 février 2005, l'un des plus haut bâtiments de l'agglomération nantaise disparaissait du paysage. Douze ans plus tard une manifestation est organisée sur place.

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Le Tripode n'existe plus mais l'arrêt Tripode est toujours là sur la ligne du busway qui traverse l'île Beaulieu. C'est là que se sont donnés rendez-vous les anciens qui ont travaillé dans cet immense bâtiment pour diverses administrations, INSEE, Affaires Etrangères et Finances. 

L'immeuble amianté avait été évacué en 1993. Après un premier décès, l'intersyndicale avait demandé et obtenu une étude épidémiologique. Sollicitée, la société Sépia Santé avait alors comparé l'état de santé des 1800 personnes qui sont passées par le Tripode entre 1972 et 1993 avec d'autres groupes de fonctionnaires. Conclusion : les cas de maladie de l'amiante sont plus nombreux chez ceux qui sont passés par cet immeuble. 

Faciliter le suivi sanitaire

Ce lundi 27 février, 12 ans après la destruction du Tripode cette même intersyndicale appellait à manifester pour obtenir enfin la classification en site amianté. Un cortège regroupant une centaine de personnes est parti de l'arrêt Tripode vers l'INSEE tout proche pour y occuper une salle. Le but était d'y attendre la réponse du gouvernement. Une reconnaissance du Tripode comme site amianté faciliterait le suivi sanitaire des personnels concernés. 

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