Le jugement avait été mis en délibéré le 3 septembre dernier à Nantes. La justice a condamné trois décrocheurs de portraits d'Emmanuel Macron à Ancenis à des amendes de 300 et 500 euros.
Le verdict est tombé aujourd'hui dans le cadre du procès de trois décrocheurs de portraits d'Emmanuel Macron à la mairie d’Ancenis, près de Nantes.
Le jugement avait été mis en délibéré lors du procès le 3 septembre dernier. Laurine Guyard, Gaëtan Jaguelin et Véronique Beautrais, tous trois activistes d’Action Non-Violente COP21, ont finalement été condamnés à des amendes de 500 euros pour vol en réunion et 300 euros pour refus de prélèvement ADN.
Début septembre, ils nous disait tous trois assumer pleinement leur action, menée à visage découvert, action revendiquée, sans volonté d'esquiver la Loi.
"On savait exactement ce qui pouvait arriver, la peine encourue c'est 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende. ça on le savait avant de le faire, on l'a fait chacun et chacune en âme et conscience. De là à trouver ça justifié, ce n'est pas la même chose", nous disaient les trois activistes à l'occasion de leur procés, début septembre.
“J’ai participé à une action non-violente de désobéissance civile pour défendre l’intérêt général, et je l’assume. La disproportion de la réponse policière et judiciaire me révolte, et renforce ma détermination à lutter pour la justice sociale et climatique”, a indiqué à l'issue du verdict Laurine Guyard, l'une des condamnées.
Dans le département de Loire-Atlantique, plusieurs portraits prédidentiels ont été "décrochés" dans les mairies, dont quatre autour de Nantes. Une action qui s’inscrit dans le cadre d'une campagne nationale pour alerter l’opinion publique. Les activistes veulent attirer l'attention d'Emmanuel Macron sur la faiblesse de son action en faveur du climat.