A Nantes, les éboueurs vont commencer une grève dès le lundi 27 mars. La Métropole a annoncé la fin du "fini parti", une organisation de travail accidentogène, que les rippeurs veulent aussi abandonner. Mais ils veulent prendre part à la réorganisation, alors que la Métropole reste muette.

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Les syndicats CGT et FO de Nantes métropole ont déposé un préavis de grève pour un mouvement social qui va commencer lundi 27 mars. Il faut s'attendre à une collecte des ordures perturbée.

La fin du "fini parti"

C'est un conflit entre les agents de la ville et la métropole qui est à l'origine de cette grève. Cette dernière a en effet annoncé le 28 février la fin du "fini parti", une organisation du travail qui date de la Seconde Guerre mondiale et qui permet aux rippeurs de quitter leur travail une fois que la tournée est accomplie. Seulement, cette méthode était dénoncée pour être très accidentogène. 


"On a été pris de cours et pas consultés", dénonce Sylvie Daguin, secrétaire générale de CGF-FO des territoriaux de Nantes et Nantes Métropole. Le ramassage des poubelles est en effet perturbé depuis une semaine à Nantes.

Plus de poubelles, pas assez d'éboueurs

"Les agents ne sont pas contre, mais veulent renégocier leurs conditions de travail". Mais comme la Métropole "n'a pas voulu entendre nos revendications", les agents vont se mettre en grève. "Nous avons bien compris que la Métropole veut que l'on travaille plus pour faire face à l'urbanisation galopante et faire des économies de personnel. Nous réclamons une augmentation des salaires et que nos acquis ne soient pas remis en question", rappelle-t-elle.

Cette grève pourrait-elle durer ? Elle cessera dès que la Métropole "voudra bien nous entendre", indique M. Daguin, qui espère qu'une délégation syndicale sera reçue "dans les cinq jours".


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