Un homme de 67 ans a été interpellé à Nantes. Il est notamment soupçonné d'avoir proposé une relation sexuelle à un jeune collégien.
Le sexagénaire a été interpellé lundi en fin d'après-midi boulevard des Belges à Nantes.
Le 23 septembre dernier, l'homme avait proposé une relation sexuelle à un jeune garçon de 12 ans, moyennant 100 euros. Le collégien avait déposé plainte, accompagné de sa mère.
Lundi, le jeune garçon a reconnu l'individu aux abords de son collège. Il a eu la présence d'esprit d'alerter l'un de ses professeurs. Ce dernier a alors suivi l'individu, précisant sa position aux services de police.
Lors de son interpellation, un autre mineur, âgé de 14 ans, est venu à la rencontre des policiers pour leur préciser que le sexagénaire l'avait également abordé dans la rue la semaine précédente, lui proposant de venir boire un jus d'orange à son domicile.
Lors de son interpellation, deux photos d'adolescents nus étaient trouvées sur l'homme. Il apparaissait aux enquêteurs qu'il était connu pour des faits similaires qui avaient déjà mené à son incarcération. Il fait également l'objet d'une fiche de recherche lui interdisant de quitter le territoire.
Il a été placé en garde à vue. Une perquisition a été effectuée à son domicile. Son ordinateur ainsi que plusieurs disques durs ont été saisis.
Sa garde à vue a été prolongée "pour détention d'images d'un mineur présentant un caractère pornographique", précise la police de Nantes.
L'homme a été déféré en vue de l'ouverture d'une information afin d'idendifier d'autres victimes éventuelles.
Corruption de mineur, que dit la loi ?
Selon l'article 227-22 du Code pénal, "le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d'un mineur est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende".
Peines portées à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende "lorsque le mineur a été mis en contact avec l'auteur des faits grâce à l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de communications électroniques ou que les faits sont commis dans les établissements d'enseignement ou d'éducation ou dans les locaux de l'administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des élèves ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux abords de ces établissements ou locaux".
"Les peines sont portées à dix ans d'emprisonnement et 1 000 000 euros d'amende lorsque les faits ont été commis en bande organisée ou à l'encontre d'un mineur de quinze ans", précise le Code pénal.