Nantes : IRT Jules Verne ou l’innovation à la française

Afin de rattraper son retard sur ses concurrents allemands ou nord européens l’Etat Français a décidé de lancer les IRT en 2012, avec des retombés positives déjà visibles. L’un de ces établissements se situe à Bouguenais près de Nantes.

L’IRT Jules Verne a vu le jour il y a de ça 6 ans en 2012, tout comme sept autres Institut de Recherche Technologique répartis sur le reste du territoire. Ils ont chacun pour objectif d’accélérer l’innovation technologique.  La particularité des IRT est qu’ils sont financés à 50 % par l’Etat et à 50% par des entreprises privés comme ici par Airbus ou STX.

Ils sont 120 chercheurs assistés de 250 à 300 personnes à travailler sur des projets communs. Pour assurer le bon fonctionnement de l’IRT Jules Verne, près de 25 millions d’euros ont été investi par an depuis sa création.

Chaque IRT est spécialisé dans un domaine particulier. À Jules Verne on travaille sur "l’usine du futur". L’objectif étant de rendre les usines le plus compétitif possible en aidant les entreprises et les académies à travailler en synergie.

Dans les années à venir les robots, voir les « cobots » (les robots collaborant avec les humains) prendront une place de plus en plus importante en remplaçant les humains dans les taches fastidieuse.

Par exemple au sein de l’IRT Jules Verne un cobot a été fabriqué, il permet de se substituer à l’humain dans toutes les tâches de vissage sur l’assemblage d’une voiture. Ce cobot deviendra indispensable dans les années à venir au sein de l’industrie automobile. Ce qui permet de recentrer l’homme sur les taches où son intelligence est mise à profit. Mais avant que le robot devienne opérationnel, il faut l’adapter à l’usine. C’est le rôle de l’intégrateur. Il permet de diviser par deux les coûts de l’innovation en faisant passer celle-ci de l’échelle du test en laboratoire à l’échelle industrielle.   

Depuis sa création l’IRT Jules Verne a lancé 75 projets, ce qui leur a permis d’acquérir trente-six brevets et une dizaine de licence, actuellement en processus de signature.

L’Etat s’est donné 10 ans pour apprécier l’effet des Instituts de Recherche Technologique. On entre désormais dans la seconde phase avec de nouveaux objectifs.Durant les quatre prochaines années à venir, l’accent sera mis sur la commercialisation de ces innovations. Le but étant de générer des revenus et compenser les investissements.

Pour autant l’IRT Jules Verne a déjà donné pleine satisfaction à ces industriels qui ont tous décidé de réinvestir sur la période 2018-2020 à hauteur de 30 millions d’euros par an.

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